Le tote bag, une mode pas si verte que ça … mais tout n’es pas perdu !
Un véritable phénomène de mode s’est créé autour du tote bag depuis une dizaine d’années. Les marques et les consommateurs pensent bien agir pour la planète alors qu’en fait, ce type de sac participe activement aux dégâts environnementaux liés au textile :
Le coton utilisé pour les totebags, qu’il soit bio ou non, est une matière finalement peu respectueuse de l’environnement et des hommes !
Le cycle de vie des sacs n'est souvent pas optimal :
o Fabrications fréquemment lointaines et socialement incertaines
o Nombre d’utilisations insuffisantes d’autant que nous en possédons trop
o Les modalités d’élimination les plus vertueuses sont encore en cours de développement et moyennement accessibles au grand public
Avec des prix de vente bas, une offre de modèles élargie, des valeurs éco-responsables souvent piètres et un succès acquis auprès des marques et des consommateurs, le marché du tote bag commence à s’apparenter à celui de la fast fashion ! On en vient à fabriquer à la chaine des sacs en coton imprimés bon marché, qui seront distribués larga manu à des clients qui les amasseront sans les utiliser réellement … Mauvaises nouvelles pour la planète 🤕 ! Pour en savoir plus, lisez notre article “Le Tote bag, vert ou pas? Discutons-en !”.
Il est urgent de nous interroger à comment donner à ces sacs la meilleure valeur écologique possible !
Le tote bag n’est pas forcément voué à être une “éco-catastrophe”. En tant qu’acteur de la mode textile spécialisé dans les sacs, le rôle de Metissages est de proposer aux marques qui souhaitent participer à un monde meilleur :
Des totebags pratiques, beaux et de belle qualité pour qu’ils soient utilisés plus souvent et le plus longtemps possible
Avec des solutions responsables et économiquement viables en termes de développement/fabrication, de choix de matières et de marquages
Voilà les ingrédients de la recette pour rendre au tote bag ses lettres de noblesse écologiques
dès le stade du developpement : concevoir LE tote bag qui sera le compagnon inséparable de votre consommateur final.
Nous savons maintenant que la valeur écologique d’un tote bag dépend grandement du nombre de ses réutilisations. Concevoir un sac qui va devenir l’accessoire indispensable de votre clientèle va non seulement décupler votre visibilité de marque mais aussi considérablement accroitre le « bonus écologique » de votre tote bag.
En dehors du tote bag classique, de nombreux modèles ont été imaginés et conservent les codes d’authenticité et de simplicité emblématiques de ce type de sac. Ils constituent une gamme complète qui peut répondre à tous les besoins de volume utile, de praticité et de design.
Il est important de définir le poids du tissu ainsi que la forme et le style de tote bag qui correspondront le mieux aux besoins de la population de client qui a été ciblée.
De manière non exhaustive, On trouve ainsi :
Des tote bags classiques de forme rectangulaire et fabriqués avec des tissus relativement légers (env 150 g/m²). Il s’agit de sacs multifonctions qui peuvent être utilisés dans toutes les activités courantes. Ils peuvent aussi être rangés et transportés pliés en attendant de servir.
Des tote bags de forme cabas de différentes tailles avec ou sans soufflets latéraux qui sont confectionnés à partir de tissus plus lourds (>250 g/m²) pour plus de rigidité et de solidité. Ils sont souvent utilisés pour les courses et le transport d’affaires assez encombrantes.
Des tote bags avec poches intérieures qui améliorent l’organisation dans le sac et sa praticité. Les poches sont utiles pour ranger des objets de petites tailles ou un téléphone qui ne se perdront pas au fond du sac. Ce sont des sacs bien adaptés à l’utilisation urbaine.
Des tote bag sac à dos avec cordelettes (le classique gym bag…) plutôt dédiés au transport des affaires de sport et appréciés des parents pour le gouter et les affaires des enfants. Le tissu sera alors plus léger et souple (env 150-200 g/m²)
Le design typique du tote bag est un marqueur important à conserver. Même si la matière utilisée et le marquage du sac sont des ingrédients déterminants, le choix de la silhouette générale peut influencer le style du sac. La forme du tote bag, doit rester simple et sans fioriture. Elle peut cependant participer à donner un style particulier. Par exemple, alors que le tote bag classique avec sa forme rectangulaire verticale imprime un esprit plutôt nomade, la forme cabas avec son axe rectangulaire horizontal suggère un style plus familial.
Fabrication : Privilégier des solutions de confection vraiment responsables pour vos tote bags
Le tote bag est un sac de construction simple ne nécessitant pas de compétences spécialisées ou de machines de confection maroquinière lourdes. La production de série peut donc être confiée à des ateliers polyvalents, éventuellement même habituellement consacrés aux vêtements. Le temps de confection d’une pièce étant court, le coût de production est peu élevé. Ces caractéristiques en font un très bon candidat à la fabrication française ou européenne dans l’un des nombreux ateliers de confection qui parsème nos territoires. Lorsqu’il est nécessaire de fabriquer des quantités importantes de tote bags (au-delà de quelques milliers de pièces), il existe des fournisseurs français et européens capables d’assurer une production réellement industrielle.
Pour limiter le gaspillage lié aux chutes de tissus mais aussi les coûts, il est important de s’assurer que les plans de coupe des pièces ensuite cousues est optimal. Dans certains cas, une réduction de largeur ou de hauteur d’un petit centimètre peut vous faire économiser de la matière et gagner 10% sur le coût total. Voyez ci-dessous un exemple de plan de coupe destiné à la fabrication de tote bags que nous avons modifié pour nos clients afin de réduire les chutes de matière à leur minimum.
Chez Metissages nous disposons d’un catalogue de fournisseurs français et européens avec qui nous collaborons étroitement pour optimiser tous les processus de fabrication. Cela permet de produire tous types de tote bags en proximité et de manière plus responsable. Participer à l’essor économique local limite les élongations de transport et les coûts énergétiques liés.
Choix de la matière : Trouver une alternative plus éco-responsable que les toiles de coton
Le choix des matières pour les totebags doit être revu et de nouveaux standards doivent apparaitre pour écarter l’utilisation du coton conventionnel ou bio. Des propositions innovantes sont parfois rapportées dans les médias mais sont souvent irréalisables (filières de production et d’approvisionnement non matures ou de niche…) ou imparfaites (nécessité d’utilisation de solvants polluants, quantités disponibles insuffisantes, fournisseurs lointains…). Les options de matières de totebag que nous proposons à nos clients sont réalistes et éprouvées.
Polyester recyclé (rPET)
Notre premier choix se porte sur du rPET certifié qui est fabriqué à 100% à partir de bouteilles en plastique usagées et emballages plastiques post-consommation.
Certains tissus rPET sont même conçus uniquement à partir de déchets plastiques recueillis dans les océans; Seaqual Initiative est précurseur et leader en la matière et les tissus Seaqual sont prisés pour de nombreux produits.
Le rPET est parfait pour fabriquer des tote bags. Composé de fibres longues et régulières, le tissu obtenu est léger mais résistant à l’usure et l’allongement.
Sur le plan écologique, le rPET un champion. Il permet de donner une deuxième vie à des déchets polluants, tout en restant lui-même recyclable. De plus, les ressources nécessaires à sa fabrication sont nettement inférieures à celle utilisées pour produire de la toile de coton (eau, énergie de fabrication, émission de CO2). Enfin, la fabrication de produits textile en rPET évite la culture et la transformation de matières naturelles gourmandes en ressources vertes.
Consultez ici des exemples de matières en rPET
Coton recyclé
L’utilisation de matières issues de coton recyclé est une bonne alternative, parfaitement adaptée à la fabrication de tote bags.
Le coton recyclé provient de vêtements et sacs collectés par des organismes tels que Le Relais ou Emmaüs. Chaque français se débarrasse en moyenne de 12kg de vêtements par an. D'après l'ADEME, 4 millions de tonnes de vêtements sont jetées chaque année en Europe. Ces déchets représentent donc un vivier important pour le recyclage textile. Les articles qui ne sont pas en suffisamment bon état pour être proposés à la vente en seconde main peuvent alors suivre des filières industrielles de recyclage qui continuent de se développer activement en France. Ils seront triés par couleurs et types de matière puis broyés, défibrés, filés et enfin tissés pour pouvoir créer un nouveau tissu.
Les fibres de coton recyclé sont réputées un peu moins solides que les fibres naturelles car moins longues. Les toiles 100% coton recyclé ont un aspect plus brut et authentique qui est parfois recherché pour des articles comme les tote bags. Dans l’industrie textile, on peut mélanger les fibres de coton recyclé à d’autres fibres telles que celles en rPET pour améliorer sa durabilité et son aspect.
Le coton recyclé a une empreinte écologique moindre que le coton conventionnel ou bio parce qu'il donne une nouvelle vie aux déchets textiles en coton. La suppression de l’étape de la culture du coton permet d’annuler ses effets néfastes sur l’environnement et les hommes et de préserver ainsi les ressources naturelles de la planète.
Consultez ici des exemples de matières en coton recyclé.
Matières surcyclées ou upcyclées
Le surcyclage ou upcycling consiste à réutiliser des tissus usagés ou non et destinés à être détruits, pour fabriquer de nouveaux produits comme des tote bags.
Il existe en France de nombreux intervenants qui se chargent de récupérer les matières à surcycler issues de dons de vêtement et linge de maison, mais aussi de stocks dormants de rouleaux encore intacts ou de chutes de tissus utilisés par des créateurs (grandes maisons de couture comme petits créateurs). Ces tissus de deuxième main ne subissent alors pas de grosses transformations, elles ne sont pas déconstruites mais réutilisées telles-quelles.
Plutôt adapté à la confection de petites séries, le surcyclage permet de créer des produits originaux dont la quantité est déterminée par le volume disponible d’un même tissu.
La matière surcyclée est idéalement directement utilisée sur place sans nécessité de la faire venir de loin, favorisant ainsi les circuits courts et l’économie locale. Le fait de donner une deuxième vie à ces matières, permet d’éviter l’impact environnemental de la culture des fibres naturelles, de la fabrication des tissus, de diminuer les couts globaux de transports et à moyen terme d’éviter que des mètres de tissus finissent simplement incinérés.
Matières en fibres naturelles
Pour des raisons cultuelles ou commerciales, certains clients souhaitent fabriquer leurs tote bags à partir de matières neuves en fibres naturelles et végétales.
Dans ce cas, plutôt que de proposer des toiles de coton, nous privilégions des matières naturelles telles que le chanvre ou le lin. Elles possèdent des qualités écologiques exceptionnelles et permettent d’obtenir des tissus techniquement adaptés à la fabrication de sacs.
Le chanvre
Naturellement antifongique et antibactérienne, la plante de chanvre ne nécessite pour sa culture, ni herbicide ni fongicide et éloigne les nuisibles. Elle demande peu d’entretien et pousse plus vite que les mauvaises herbes en ne laissant pas le temps aux parasites de l’envahir. C’est un excellent stockeur de CO2 du fait de sa biomasse : 1 ha de chanvre capte autant de CO2 qu’1 ha de forêt ! Le chanvre maintient la fertilité du sol et est considéré comme la plante idéale pour la purification des sols pollués. Sa fibre, facile à extraire, permet aisément la fabrication du fil et par conséquent des tissus pour l’industrie du textile.
Avec près de 20 000 hectares cultivés, la France se place comme le quatrième pays producteur de chanvre au monde, derrière la Chine (25 000 ha), le Canada (32 000 ha) et les Etats-Unis (32 000 ha). Les applications du chanvre sont multiples (papiers, construction, isolation, santé, biocarburants...) son utilisation textile est minoritaire. Même si le marché français du chanvre textile doit encore murir, il est actuellement leader mondial devant la Chine. Pour pouvoir faire face à une demande future croissante voire exponentielle, on assiste en France à une augmentation continue des surfaces cultivées dédiées au chanvre textile ainsi qu’au développement de l’appareil industriel indispensable au filage et au tissage de ces fibres.
Les fibres de chanvre sont extrêmement résistantes et possèdent un taux d’élongation très faible. Contrairement aux idées anciennes, les textiles de chanvre sont maintenant doux et souples grâce à des innovations industrielles non polluantes. Ils conservent cependant une légère irrégularité. Sa couleur naturelle va du blond au marron. Son aspect visuel, caractéristique des matières naturelles brutes, le positionne d’emblée comme un tissu éthique à tendance écologique. Le chanvre donne ainsi une matière à la fois moderne et rustique qui est idéale pour les produits soumis à un usage intensif.
L’ensemble de ces caractéristiques écologiques et techniques font de la toile de chanvre un tissu de choix pour les tote bags. Il est probablement la meilleure alternative au coton conventionnel ou bio lorsque les matières recyclées ou surcyclées ne sont pas retenues.
Le Lin
Même si on observe un engouement significatif de la mode textile pour le lin, sa place dans la production mondiale de fibres naturelles est encore marginale : il ne représente que 2,4% de la production mondiale de fibres naturelles, contre 75% pour le coton.
Le lin est quasiment une exclusivité française puisque les 3/4 de la production mondiale de fibres de lin textile est hexagonale ! Produite sur les côtes humides de Picardie, Normandie, Bretagne et Pas-de-Calais, cette plante aux plus de 200 espèces différentes est utilisée à 90% dans l’industrie textile.
La culture du lin occupe 75000 ha de terres en Europe dont la moitié se trouvent en Normandie. Pendant sa pousse, il demande très peu d’engrais et n’a pas besoin d’irrigation grâce à ses très longues racines. C’est une plante résistante qui nécessite en culture conventionnelle 5 fois moins de pesticides que le coton.
Les étapes de transformation et fabrication des tissus en lin sont non polluantes car principalement mécaniques et ne consomment que très peu d’énergie. Après un temps de de rouissage, les fibres de lin sont extraites (teillage) pour être ensuite triées, peignées puis filées. Bien que la France dispose des capacités de teillage, l’activité de filature des fibres de lin doit malheureusement être exportée pour 80% en Chine et 15% en Europe de l’Est. Néanmoins, la filière de filature française du lin s’organise activement et bénéficie du soutien de l’état avec un objectif final de filature 100% française.
La certification "Masters of Linen" permet de garantir que de la plante au tissu, le lin n'a pas quitté l'Europe, répondant ainsi au souci de circuit court et de valorisation des savoir-faire européens. Ce label interdit également l'irrigation et les OGM... Pour un lin n’ayant pas rencontré de pesticides, il faudra opter pour un lin bio.
Le tissu en lin est léger, souple et ultra résistant. Il ne peluche pas, ne se déforme pas et s’adoucit au fur et à mesure des lavages ! Il possède un aspect noble donnant au produit un estampillage haut de gamme.
Là encore les caractéristiques écologiques et techniques du lin sont particulièrement intéressantes pour la fabrication de tote bags responsables. Le prix des tissus en lin 100% français ou européens reste relativement élevé. On choisira donc cette matière d’aspect qualitatif pour la confection de tote bags haut de gamme.
Consultez ici des exemples de matières en coton recyclé.
Teinture textile : une étape très polluante
Parmi l’offre pléthorique de tote bags, il existe de nombreux modèles colorés. Ils séduisent les clients car ils dénotent de l’offre écrue classique et ont un style souvent plus marqué. Cependant, il est important de connaitre le coût écologique important de la teinture des tissus qui est une étape très polluante dans la chaîne de production textile. Elle utilise de grandes quantités de produits chimiques et de l’eau en abondance.
En effet, les industriels utilisent de nombreux produits toxiques (colorants azoïques, phtalates, formaldéhyde ou autres métaux lourds) qui sont reconnus comme cancérigènes ou perturbateurs endocriniens. On estime qu’environ 140 000 tonnes de colorants sont rejetées dans les cours d’eau chaque année dans le monde, en conséquence des opérations de teinture.
Au-delà même de la toxicité de colorants industriels, ils représentent également un gouffre énergétique lié à l’utilisation de machines pressurisées assorties de bains de teinture à plus de 100 ℃ .
Selon l’ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde et 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre seraient dus aux teintures du secteur textile.
En conséquence, nous préconisons habituellement la fabrication de tote bags de couleur naturelle afin d’éviter d’alourdir la facture environnementale.
Marquage du sac : faire un choix écologique éclairé
Les encres d’impressions généralement utilisées en sérigraphie, transfert à chaud ou impression numérique sont chargées de métaux lourd et/ou de produits à base d’hydrocarbures. En dehors de l’impact écologique propre de ces encres, les surfaces de tissus qu’elle recouvrent ne pourront pas être recyclées lorsque le sac sera en fin de vie. C’est pourquoi, en moyenne, 15% du tissu des tote bags doit être découpé et jeté avant de rentrer dans les filières de retraitement.
En théorie, toute impression devrait être éliminée pour améliorer la valeur environnementale des tote bags. Néanmoins, les marquages sont quasiment systématiques car ce sont des éléments emblématiques du tote bag. Ils participent à donner le style voulu au sac, transmettre des messages (souvent eco-friendly … 🤨) et servent aussi d’encart publicitaire mobile aux marques.
Alors lorsque le marquage s’impose, il est préférable d’utiliser des encres à l’eau moins polluantes. Pour éviter l’utilisation d’encre et améliorer le potentiel de recyclabilité, l’idéal est d’opter pour des solutions plus vertueuses telles que la broderie ou la coutures d’étiquettes textiles. La fabrication de tote bags utilisant un tissu jacquard est aussi particulièrement intéressante. Il s’agit d’un tissu de motifs réalisés grâce au tissage et non par une impression. Cette technique permet de réaliser une grande diversité de marquage avec un rendu esthétique caractéristique et d’aspect très qualitatif.
En résumé
Le tote bag est devenu un phénomène de mode … on en voit partout, tout le temps et nous les collectionnons sans vraiment les utiliser ! Nous avons déjà vu que ces sacs en coton devenus des classiques et la façon dont nous les “consommons” sont bien moins écolo qu’il n’y parait …
Face à l’engouement pour les tote bags, tous les acteurs impliqués doivent agir pour contribuer à limiter au mieux leur impact environnemental.
Chez Metissages, nous faisons le lien entre les marques et les fournisseurs pour fabriquer des sacs. Nous voulons proposer et promouvoir une production plus responsable en intervenant sur chaque étape que nous contrôlons.
1. Tout d’abord nous pensons qu’il faut développer et fabriquer des tote bags qui seront beaux, solides et surtout bien adaptés aux besoins du client final pour qu’ils les réutilisent tous les jours et pendant très très longtemps.
2. La fabrication des différents modèles de tote bags est simple et peu couteuse. Elle ne nécessite pas de compétences très spécifiques ni de machines maroquinières. La production de ces sacs est ainsi très adaptée aux ateliers de confection français et européens.
3. En termes de choix de matière, nous pensons qu’il faut bannir l’utilisation des cotons conventionnel ou bio car ils sont responsables d‘une large part de l’effet néfaste des tote bags sur l’environnement. Notre préférence va aux tissus qui soutiennent l’économie circulaire : rPET, coton recyclé ou matières upcyclées. Lorsqu’on nous demande des tissus en fibres naturelles, nous proposons le chanvre ou le lin qui sont techniquement adaptés et particulièrement éco responsables.
4. On privilégiera des tote bags en couleur écrue naturelle pour éviter de recourir à la teinture industrielle des tissus qui est une étape très polluante et consommatrice d’eau et d’énergie. Elle est responsable du rejet dans la nature de grandes quantités de produits chimiques dangereux pour l’homme et la faune.
5. Les impressions sur les tote bags sont habituelles. Du fait de la présence de produits à base d’hydrocarbures et de métaux lourds dans les encres classiques, nous recommandons des sacs non imprimés. Ils peuvent être marqués avec une étiquette cousue ou une broderie. L’utilisation de tissu jacquard peut aussi être une solution très intéressante pour afficher des motifs. Le cas échéant, on choisira des encres moins polluantes à base d’eau.
FAQ
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Evidemment, celui que l’on connait le mieux c’est le tote bag classique de forme verticale. Mais il existe de nombreuses variantes pour accommoder tous types d’usages et encourager une utilisation fréquente : le cabas, le tote bag à bretelles pour un portage au dos, le tote bag à poches pour une version plus organisée et le tote bag qui ressemble à un gym bag avec des ficelles pour les bretelles.
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Les matières recyclées, que ce soit du plastique recyclé (rpet) ou du coton recyclé sont idéales. Les matières naturelles autres que le coton, telles que la toile de chanvre ou la toile de lin sont aussi des choix très écologiques puisque la culture de ces plantes se fait en Europe et est très respectueuse des sols. Enfin, l’utilisation de stocks dormants de tissus (ou surcyclage) pour fabriquer des tote bags donne une seconde vie à ces matériaux qui sinon finiraient incinérés.
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Même si la plupart des tote bags que nous voyons sont sérigraphiés, c’est loin d’être la solution la plus verte pour les marquer. Sauf si la sérigraphie est faite à l’encre à l’eau, les peintures contenues dans celle-ci sont par essence toxiques et rendent le tissu qui les porte impropre au recyclage. D’autres options de marquages plus douces pour la planète existent : la broderie, les étiquettes tissées ou le marquage jacquard.
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Oui ! Au niveau mondial, l’industrie de la teinture textile est responsable de 20% de la pollution des eaux et de 15% des émissions de gaz à effet de serre. Il va sans dire qu’un tote bag dont le tissu n’a pas dû passer dans des bains de teinture ne contribue pas à maintenir ou augmenter cette pollution.